top of page

Concept éclairé : la plasticité cérébrale - Juillet 2025

  • L'équipe HumanXperience
  • 7 juil.
  • 3 min de lecture
CONCEPT ÉCLAIRÉ : LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE
CONCEPT ÉCLAIRÉ : LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE

Et si votre cerveau était plus souple que vous ne le pensez ? Pas dans le sens métaphorique. Dans le sens biologique, scientifique, prouvé. La plasticité cérébrale, ou neuroplasticité, est l’une des découvertes majeures des neurosciences modernes. Longtemps, on a cru que le cerveau atteignait son plein potentiel à l’âge adulte, puis entamait une lente et inévitable décroissance. On sait désormais que c’est faux. Notre cerveau évolue constamment, et ce, tout au long de la vie.

« La plasticité, c’est ce qui nous rend capables d’apprendre, de nous adapter, de changer de comportement ou de posture, même après des années. Ce n’est pas un phénomène marginal. C’est le cœur de l’intelligence humaine. » — Aurélien Esposito, expert en neurosciences appliquées.


En bref, c'est quoi la plasticité cérébrale ?


La plasticité cérébrale désigne la capacité du cerveau à se remodeler. Chaque fois que vous apprenez quelque chose de nouveau, que vous changez d’environnement, que vous ressentez une émotion intense ou que vous affrontez un défi, votre cerveau modifie ses connexions neuronales. Il renforce certains circuits, en crée de nouveaux, en supprime d’anciens devenus inutiles. Une étude de The Journal of Neuroscience (2017) a montré que l’apprentissage actif crée jusqu’à 30 % de nouvelles connexions synaptiques dans les heures qui suivent une expérience émotionnellement stimulante.


Selon la chercheuse canadienne Lara Boyd, “La plasticité se produit à chaque instant où l’on pense, agit, décide ou ressent. C’est un phénomène permanent.”


La plasticité n’est pas seulement un sujet académique. C’est le socle de notre capacité d’adaptation professionnelle. Dans un environnement de travail incertain, exigeant, mouvant, la plasticité devient un levier stratégique.

C’est elle qui permet :

  • De changer une posture managériale.

  • De mieux gérer le stress.

  • D’acquérir un nouveau réflexe relationnel.

  • D’abandonner une mauvaise habitude profondément ancrée.


Comment activer la plasticité cérébrale ?

Plus on varie ses expériences, plus le cerveau devient réactif. Il s’ouvre, crée, relie. Ce n’est pas sorcier. Pas besoin d’un laboratoire ou d’un coach à plein temps. Voici ce que recommande Aurélien Esposito pour activer sa plasticité mentale :


  • Changer un automatisme. Écrire de la main opposée, modifier un trajet, désactiver le GPS.

  • Ressentir différemment. Lire un texte à voix haute, goûter un aliment inconnu, écouter de la musique sans rien faire d’autre.

  • Pratiquer l’alternance de rôle. Imaginer la réaction de l’autre dans une situation conflictuelle, se mettre dans la peau d’un collègue ou d’un client.

  • Créer du lien social et cognitif. Le dialogue, la confrontation d’idées, la surprise : ce sont des super-stimuli.


le cerveau n’apprend pas dans le confort, il apprend dans l’étonnement. Et cette curiosité volontaire, cultivée comme un entraînement, développe de nouvelles routes neuronales. La plasticité cérébrale, c’est l’antidote à la fatalité. C’est ce qui fait de nous des êtres apprenants, adaptables, capables de se réinventer. Dans un monde professionnel où la complexité et l’incertitude sont devenues la norme, il est bon de savoir que notre cerveau, lui, est prêt.


« Tout apprentissage laisse une trace. À nous de choisir les bonnes empreintes à graver. » — Aurélien Esposito

Pour aller plus loin :

  • Lara Boyd, TEDx “After watching this, your brain will not be the same”

  • Norman Doidge, The Brain That Changes Itself (Penguin Books, 2007)

  • Stanislas Dehaene, Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines (Odile Jacob)


Prêt à passer de la théorie à l'action ? Nos experts HumanXperience peuvent construire un scénario sur-mesure autour de vos enjeux.


Commentaires


bottom of page